Bangladeshi bank notes

Tour d’horizon international : les pauvres du Bangladesh paieront pour l’argent du FMI

La flambée de la dette au Bangladesh pousse le pays entre les mains du Fonds monétaire international

Le Bangladesh est le dernier pays d’Asie du Sud à tomber entre les griffes du Fonds monétaire international alors que la crise mondiale de la dette se propage.

La semaine dernière, son gouvernement a demandé au fonds 3,7 milliards de livres sterling. Il a fait valoir que toutes ses recettes fiscales devraient désormais être dépensées en produits de première nécessité importés, tels que la nourriture, le carburant et les médicaments.

Le pays, autrefois considéré comme un phare de développement économique rapide, a également dû approcher la Banque mondiale et la Banque asiatique de développement.

Alors que le prix des produits de première nécessité continue d’augmenter, la propre monnaie du Bangladesh, le taka, a plongé. Cela a rendu le coût des importations encore plus cher. Il y a déjà des coupures de courant jusqu’à 13 heures par jour, avec des centrales électriques au gaz incapables de fonctionner et des générateurs diesel silencieux.

Cela sera familier aux personnes au Pakistan et au Sri Lanka, qui ont également dû demander une assistance similaire récemment. Et cela portera un coup sévère à la classe dirigeante bangladaise qui parlait autrefois de devenir un «pays à revenu intermédiaire» d’ici 2041.

Le prix du « soutien » international sera sans aucun doute supporté par les pauvres du pays. Des années de progrès apparents dans la réduction de la pauvreté au Bangladesh seront probablement anéanties en quelques mois.


Les États-Unis adoptent une nouvelle loi sur le climat

Les démocrates ont célébré cette semaine l’adoption par le Sénat américain d’une nouvelle loi sur le changement climatique, la baisse des prix des médicaments et l’augmentation de certains impôts sur les sociétés. Mais le mandat est très limité, créant le prétexte d’une action sérieuse contre la crise du coût de la vie, l’urgence climatique et le système de santé privé criminel.

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En réalité, il s’agit d’une bousculade désespérée des démocrates pour obtenir des points politiques clés avant les élections de mi-mandat de novembre.

La loi sur la réduction de l’inflation réserve des fonds pour faire face à la crise climatique. Et cela permet au gouvernement de réduire le coût de certains médicaments sur ordonnance et d’étendre les subventions gouvernementales aux soins de santé. Il insiste sur le fait que les grandes entreprises devront payer un impôt sur les sociétés d’au moins 15 %.

Pourtant, même ce projet de loi limité est loin de prendre des mesures qui amélioreraient la vie des gens. La Chambre des représentants était susceptible de débattre de la nouvelle loi vendredi cette semaine et devait l’adopter.

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