Protesters against Tories racist Rwanda deportation plans with placards including "All refugees welcome"

Les conservateurs ont besoin de racisme

Les conservateurs espèrent remporter les prochaines élections en faisant des migrants et des réfugiés des boucs émissaires

Les nouvelles attaques des conservateurs contre les migrants, révélées lundi, concernent le racisme et la tentative de remporter les prochaines élections grâce au racisme.

Le ministre de l’Intérieur, James Cleverly, a déclaré que ce projet réduirait l’immigration de 300 000 personnes. Cela se fera en augmentant le seuil salarial pour l’obtention d’un visa et en empêchant les travailleurs des maisons de retraite de faire venir des personnes à leur charge.

Des sections de patrons sont indignées. Ils pensent que le gouvernement n’a aucune idée du fonctionnement de l’économie et des flux de main-d’œuvre dont les entreprises ont besoin. Mais il ne s’agit pas d’une planification minutieuse. C’est une nouvelle tentative de blâmer les migrants pour les problèmes de la société et de dire que seuls les conservateurs seront assez brutaux pour agir contre eux.

C’est pourquoi Cleverly s’est envolé pour le Rwanda le lendemain de l’annonce de la nouvelle réglementation pour voir s’il pouvait soudoyer le gouvernement rwandais pour qu’il paraisse plus libéral. La Grande-Bretagne pourra alors expulser les réfugiés vers l’Afrique.

Les conservateurs sont dans de telles difficultés que plusieurs analystes affirment qu’ils risquent non seulement un effacement comme celui de John Major en 1997, mais un effondrement similaire à celui des conservateurs canadiens en 1993. Ils sont passés du parti gouvernemental à n’avoir remporté que deux sièges.

La réponse des conservateurs est d’intensifier le racisme.

Et le travail ? Dans le discours de 870 mots de la secrétaire d’État fantôme à l’Intérieur, Yvette Cooper, il n’y a eu aucune condamnation des projets. Au lieu de cela, le thème était que les conservateurs n’avaient parcouru que la moitié du chemin souhaité par les travaillistes.

Les antiracistes doivent se méfier à la fois de la stratégie conservatrice et des échecs du parti travailliste.

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