De nouvelles grèves du PCS sont déclenchées, mais il en faut d’autres + les membres de l’exécutif du PCS s’expriment
L’action nationale est la forme de résistance la plus efficace

Les travailleurs du British Museum de Londres, de la Driver and Vehicle Licensing Agency au Pays de Galles et de certains centres d’emploi et bureaux de prestations du nord-ouest de l’Angleterre sont sur le point de faire grève.
L’action, menée par des membres du syndicat PCS, s’inscrit dans une lutte pour les salaires, les retraites et les emplois dans l’ensemble de la fonction publique.
Une centaine de travailleurs du service des visiteurs et de la sécurité du musée du centre de Londres devraient faire grève pendant une semaine le lundi 13 février.
Et 60 travailleurs des bureaux de la Driver and Vehicle Licensing Agency au Pays de Galles prévoient également de faire grève pendant cinq jours à compter de la même date.
Le PCS affirme que cela perturbera l’impression des permis de conduire.
Pendant ce temps, les travailleurs de quatre centres d’emploi à Liverpool sont prêts à frapper tous les jours sauf le dimanche entre le jeudi de la semaine prochaine et le vendredi 3 mars.
Quelque 500 travailleurs des bureaux du ministère du Travail et des Pensions à Stockport et Bolton prévoient également de faire grève entre le jeudi de la semaine prochaine et le samedi 18 février.
Les grèves s’inscrivent dans la stratégie d’action continue et ciblée du PCS.
La direction du syndicat affirme que cela est conçu pour causer un maximum de dommages au gouvernement, tout en limitant les pertes des travailleurs.
Il survient après une série de grèves de travailleurs, notamment des examinateurs de conduite, des agents des passeports, des patrouilleurs des autoroutes et des travailleurs de l’Agence des paiements ruraux en décembre et janvier.
C’est aussi le suivi de la grève de mercredi de cette semaine, quand environ 100 000 membres du PCS de toute la fonction publique ont fait grève aux côtés des enseignants et des travailleurs universitaires.
Le syndicat a décrit la dernière action prévue comme une « escalade ».
Pourtant, il implique moins de lieux de travail que le dernier cycle d’actions continues en décembre et janvier.
La meilleure suite serait de construire là-dessus avec des grèves plus nombreuses et plus longues de l’ensemble de la fonction publique.
- Les conseillers juridiques et les associés des tribunaux de plus de 80 tribunaux à travers la Grande-Bretagne devaient faire grève pendant quatre jours à partir de vendredi de cette semaine jusqu’à lundi de la semaine prochaine.
Les travailleurs se battent après le déploiement d’un système informatique appelé Common Platform qui augmente la charge de travail et le stress et réduit les emplois. Ils ont également frappé samedi de la semaine dernière.
- Les travailleurs d’Hinduja Global Solutions (HGS) à Liverpool ont réglé un différend salarial après avoir obtenu un accord amélioré grâce à des grèves.
Les patrons de HGS proposaient à l’origine une augmentation de seulement 3,25%. Après six semaines de grèves des membres du syndicat PCS, ils ont augmenté ce taux à 10 % sur deux ans. Cela montre que la grève peut forcer les patrons à bouger.
Mais plus aurait pu être gagné grâce à des grèves plus longues.
Les membres de la direction du PCS appellent à des grèves plus larges et plus longues
Le 1er février, les membres du syndicat PCS font la grève, prennent des lignes de piquetage et se rallient à travers la Grande-Bretagne. Les membres du syndicat sont prêts à se battre.
C’est la première fois depuis la clôture de notre scrutin début novembre que la grande majorité des 100 000 membres du PCS ayant un mandat de grève ont été appelés. Il ne peut pas s’agir d’une expérience ponctuelle.
Le NEU par exemple frappe à nouveau le 15 mars, jour du budget, et le 16 mars. Le PCS devrait rappeler tous ses membres mandatés ces deux jours-là. Nous espérons être rejoints alors aussi par HMRC et d’autres groupes qui sont actuellement en train de voter à nouveau.
Mais une telle action n’est que le minimum requis. Nous avons besoin d’une stratégie capable de vaincre la détermination du gouvernement à éviter de faire des concessions à nos revendications.
Cela nécessite une sérieuse escalade de l’action nationale. Une action ciblée sélective à elle seule avec quelques jours de grèves nationales risque de ne pas exercer suffisamment de pression sur le gouvernement pour le forcer à céder.
Le syndicat UCU a maintenant appelé à 18 jours de grève en plus des trois qu’il a déjà pris dans le cadre de son mandat actuel.
C’est le type d’échelle d’action que le PCS doit maintenant envisager de toute urgence. Nous ne pouvons pas laisser passer cette chance de gagner nos revendications à une approche trop prudente.
Soyons audacieux et gagnons.
Sarah Ensor, Marianne Owens et Paul Williams Partisans des travailleurs socialistes au sein de l’exécutif national du syndicat PCS, écrivant à titre personnel