Kwabena Devonish and her supporters

Les militants de la campagne Justice for Kwabena Devonish se rassemblent devant le tribunal

Le militant antiraciste Kwabena Devonish est poursuivi en vertu des lois antiterroristes

Kwabena Devonish et ses partisans

Les partisans de Kwabena Devonish se sont rassemblés vendredi devant le tribunal d'Old Bailey, dans le centre de Londres, pour exiger que l'État cesse de criminaliser les militants.

L'État britannique poursuit Kwabena, un militant antiraciste de Cardiff, dans le sud du Pays de Galles, pour terrorisme, pour avoir « invité à soutenir » une organisation interdite.

Une foule s'est rassemblée devant l'Old Bailey, où Kwabena a plaidé « non coupable » avant un procès complet l'année prochaine.

À l'extérieur du tribunal, des militants ont scandé des slogans et entendu des discours promettant de soutenir Kwabena.

Hussain Said, porte-parole de la campagne, a déclaré à la foule : « L'utilisation d'accusations de terrorisme contre Kwabena est une tentative claire de faire taire la dissidence.

« Il s’agit d’une tentative d’intimider les militants impliqués dans des manifestations pacifiques contre le génocide et cela devrait inquiéter tous ceux qui se soucient de la démocratie et des droits de l’homme dans ce pays.

« Ces poursuites judiciaires s’inscrivent dans une tendance inquiétante. Les militants de la solidarité avec la Palestine et les défenseurs du climat ont été confrontés à des sanctions draconiennes et autoritaires pour avoir exercé leurs droits civiques de protester, de se rassembler et de s’organiser pour obtenir justice. »

Il a déclaré à la foule, dont beaucoup portaient des keffiehs et brandissaient des pancartes, que la campagne aurait besoin de leur soutien. « Nous devons nous organiser contre ces attaques de l’État », a-t-il déclaré.

« Nous devons dire en chiffres que nous soutenons la campagne pour la justice et que nous sommes contre la répression. »

Les poursuites contre Kwabena ne sont qu’un élément d’une attaque vicieuse supervisée par le gouvernement de Starmer contre les militants palestiniens.

Richard Barnard, cofondateur de Palestine Action, est accusé de trois chefs d'accusation pour deux discours. Il est accusé d'avoir soutenu une organisation interdite par la loi sur le terrorisme et d'avoir encouragé des « activités criminelles ».

Une attaque contre Kwabena et d’autres militants palestiniens est une attaque contre nous tous. Criminaliser la dissidence comme celle-ci facilite la poursuite et l’arrestation des manifestants pour le changement climatique, des grévistes et de toute autre personne qui se bat.

C'est pourquoi le cas de Kwabena est un enjeu pour l'ensemble du mouvement ouvrier. Ses sympathisants devraient signer la pétition et faire valoir son cas auprès des sections syndicales.

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