Three women stand behind three blues musicians in a still from the film A Jazzman

A Jazzman’s Blues – l’amour interdit dans le Grand Sud des États-Unis

Une jolie cinématographie et une excellente bande son en font un film enrichissant, malgré quelques faiblesses de la narration, écrit Charlotte Goodwin

A Jazzman’s Blues parle de blues et d’amour interdit dans le Grand Sud des États-Unis. Il a une bande son merveilleuse et il a l’air très bien, des champs larges aux villes surpeuplées.

C’est aussi très amusant. Certaines des performances sont peut-être un peu trop dramatiques, mais cela ne fait qu’ajouter à l’expérience.

Le personnage principal Bayou est très malmené par son propre beau-père et par le racisme profondément ancré du shérif et de sa famille. L’histoire, qui s’étend sur 40 ans, couvre de nombreux problèmes familiaux et raciaux auxquels la plupart des personnages sont confrontés.

Le rythme pourrait être amélioré. Mais vous n’arrêtez pas de vous enraciner pour que Bayou réussisse malgré sa romance interdite et la discrimination constante à laquelle il est confronté.

A Jazzman’s Blues aborde également le racisme intériorisé. Le beau-père et le frère de Bayou se moquent de lui pour son teint de peau, tandis que son intérêt romantique Leanne se déguise en blanc.

Ce thème aurait pu être développé davantage, et certainement mieux exécuté. Mais cela vous guide à travers les luttes de Bayou et le chagrin de Leanne.

A Jazzman’s Blues a mis du temps à venir. Tyler Perry a en fait écrit le scénario pour cela au milieu des années 90, et le film ressemble à un projet passionnel. Il y a une tournure inattendue à la fin, ce qui est rafraîchissant car je ne l’ai vraiment pas vu venir.

C’est incroyablement sentimental et émotionnel, avec de superbes décors et une comédie naturelle. A Jazzman’s Blues est aussi sérieux qu’un film peut l’être tout en offrant des scènes légères et des personnages sympathiques.

La fin de l’histoire n’est pas particulièrement satisfaisante. Mais vous soutenez toujours Bayou malgré la révélation de son sort au début du film.

Les acteurs sont pour la plupart inconnus mais donnent des performances convaincantes tout au long du film. Amirah Vann est particulièrement douée, non seulement pour jouer mais aussi pour chanter, ce qu’elle montre à plusieurs reprises.

Dans l’ensemble, A Jazzman’s Blues vaut la peine d’être regardé, ne serait-ce que pour le voyage émotionnel qu’il vous emmène. Avec la jolie cinématographie, le blues et la romance interdite, ce ne sera pas une expérience décevante.

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