The front cover of the book Blind to Unfamiliar Forms of Light features black and white family photographs and a bombed 1940s European cityscape

Blind to Unfamiliar Forms of Light – une histoire universelle de racisme, d’oppression et de résistance

La nouvelle de Beccy Palmer Blind to Unfamiliar Forms of Light rend les leçons de l’Holocauste pertinentes pour les luttes d’aujourd’hui, écrit Emma Davis

Dans cette nouvelle, grand-mère (Booba) raconte une histoire tragique mais puissante de l’Holocauste, qui parle de la lutte continue contre l’extrême droite et le fascisme aujourd’hui.

Blind to Unfamiliar Forms of Light a le potentiel de parler aux jeunes. Cela peut servir de catalyseur pour les discussions sur les horreurs de l’Holocauste et sur la manière dont nous pouvons continuer à exiger « Plus jamais ça ».

Booba sent qu’elle doit partager cette histoire, car elle résonne avec le sexisme, le racisme et le sectarisme qu’elle voit dans la société d’aujourd’hui. Pour elle, ces problèmes ne sont pas innés dans la nature humaine mais sont construits par ceux au pouvoir qui cherchent à nous diviser.

Elle ne partage pas de noms ou de lieux – elle veut que le lecteur imagine qu’il s’agit de sa propre communauté, de sa propre ville. L’histoire de Booba dans Blind to Unfamiliar Forms of Light suit une danseuse et son groupe d’amis artistes alors qu’ils sont capturés par les nazis et retrace leur voyage du ghetto au camp de concentration.

Les personnages ont de la profondeur, ce qui donne au lecteur l’impression que vous les connaissez immédiatement. Les relations sont basées sur l’amour et la camaraderie, et cela se ressent d’autant plus avec acuité et urgence que leurs vies sont déchirées.

L’horreur de ce qui les attend est omniprésente, mais aussi leur désir de questionner, de défier et de résister. Le groupe d’artistes reconnaît que la raison pour laquelle ils sont considérés comme une menace est qu’ils recréent, remettent en question et défient le monde qui les entoure.

Le questionnement est au cœur de Blind to Unfamiliar Forms of Light. À un moment donné, le groupe se demande si l’art produit par leur oppresseur pourrait encore avoir un mérite artistique. Et si c’était exécuté par les opprimés ? Serait-ce une forme de résistance ?

Une fois dans le camp, forcé de se produire par un garde SS, le danseur déclenche une révolte. Les prisonniers ne sont pas simplement des victimes, mais aussi une partie de la résistance.

Booba demande, qu’est-ce qui a fait révolter le danseur ? Qu’est-ce qui pousse l’un d’entre nous à riposter ? Le livre invite le lecteur à discuter de ces questions dans le cadre de la lutte continue contre la menace du fascisme aujourd’hui.

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