Le drame costumé de la BBC Marie Antoinette ne peut pas avoir son gâteau et le manger aussi

Marie-Antoinette prétend être plus qu’un drame costumé typique, mais tout est un peu à moitié cuit, écrit Sarah Bates

Emelia Schule dans le rôle de Marie-Antoinette se tient dans une salle de bal entourée de courtisans

Il est difficile d’imaginer de nombreuses figures historiques plus débattues, moquées et parfois profondément vilipendées que Marie-Antoinette.

Mais le dernier drame de la période à succès de la BBC ne commence pas avec le monarque grignotant du gâteau, dépensant imprudemment et interférant politiquement avec lequel nous sommes surtout familiers. Cela commence avec une royale de 14 ans qui est terrifiée car elle est vendue pour se marier.

Il s’agit d’assurer une alliance politique entre son Autriche natale et ses nouveaux alliés français. Désespérée de ne pas être séparée de sa mère, Antoinette supplie de rester en Autriche encore un an.

Il faudrait avoir un cœur de pierre pour ne pas avoir pitié d’Antoinette à ce stade. Elle est essentiellement trafiquée à travers la frontière autrichienne dès qu’elle est jugée prête à produire un héritier.

Mais le drame se dégrade rapidement. Je n’ai regardé que trois épisodes de la série à huit épisodes, désormais disponible sur iPlayer.

Il semble penser que c’est plus que votre éventreur de corsage sensationnaliste classique, peut-être à cause de toutes les conversations étouffées sur les grands efforts politiques. Mais il n’y avait qu’un nombre limité de regards gonflés à la lueur d’une bougie que je pouvais vraiment supporter avant de vouloir quelque chose d’un peu plus substantiel.

Une fois mariée à un Louis XVI indifférent, la place d’Antoinette à la cour royale est minée par le fait que leur union reste non consommée. C’est peut-être plus intéressant quand il tisse les batailles personnelles de la famille royale insupportable avec les machinations plus larges des alliances politiques.

Par exemple, la nouvelle alliance entre l’Autriche et la France est tissée dans son aversion personnelle pour la maîtresse du roi. Véritable oiseau dans une cage dorée, il est difficile de ne pas avoir pitié d’Antoinette alors qu’elle tente de naviguer dans le nid de vipères de Versailles.

Mais si les scénaristes de cette série voulaient que nous réexaminions l’héritage de Marie-Antoinette, ils auraient dû produire quelque chose d’un peu plus convaincant.

A lire également