Phillip Cunningham photography East End

Nouvelle exposition sur la vie et la lutte dans l’East End

La nouvelle exposition de photographies de Phillip Cunningham est un regard nostalgique sur la vie des travailleurs des années 1970, à l’est de Londres.

Lost East End est une nouvelle exposition de photographies présentant le travail de Philip Cunningham. Il offre un aperçu important de la vie passée des travailleurs de l’East End de Londres.

Cette exposition prend un ton affectueusement nostalgique dans son récit. Cunningham a grandi dans l’East End dans les années 1970 et a photographié les gens et les lieux qui l’entouraient.

Cunningham a documenté ses voisins, ses amis et la vie quotidienne dans l’East End. Certaines des images vues ici n’ont pas été exposées depuis 50 ans.

Il y a beaucoup de vie et de personnalité dans chaque photo, et le sentiment de familiarité que Cunningham aurait ressenti envers les sujets de ses photos ressort fortement. Mais comme le titre de l’exposition l’indique, il y a un réel sentiment de perte qui se ressent lorsque l’on se promène dans l’exposition.

L’Est de Londres a changé avec le temps, de sorte que la plupart des choses et des gens que Cunningham aurait connu en grandissant dans la région ne sont plus là. Cela ajoute une touche douce-amère à l’exposition.

Mais, au-delà du désir personnel de Cunningham pour le passé, ces photos vous donnent l’impression à quel point la culture de la région n’a pas non plus changé.

La communauté représentée dans cette exposition est multiculturelle et intergénérationnelle, qui est restée la même.

La documentation de la lutte dans l’East End est particulièrement importante. L’exposition présente des photographies de jeunes de la communauté qui se battent pour sauver le centre communautaire de Kingsley Hall, qui existe toujours aujourd’hui.

Il est noté dans la description de l’exposition que l’accès au matériel photographique était beaucoup plus rare dans les années 1970 qu’aujourd’hui.

Cunningham a déclaré que documenter la vie de la classe ouvrière comme il le faisait n’était pas aussi courant à l’époque.

Il est clair à quel point cette série de photographies est précieuse car elle documente la vie de personnes qui auraient été négligées à leur époque. En tant que jeune qui regarde ces photos aujourd’hui, il est intéressant d’apprendre quelque chose de nouveau sur l’histoire des luttes de l’East End.

En tant que militant de l’Est de Londres, il est bon de se souvenir de cet héritage et d’en tirer des forces. Et dans l’ensemble, je dirais qu’un point clé à retenir de cette exposition est l’importance de documenter la vie de la classe ouvrière et de se souvenir des luttes du passé.

Comme le dit Cunningham : « Photographier c’est enregistrer, enregistrer c’est documenter et documenter c’est valider ».

Lost East End de Philip Cunningham se poursuit jusqu’au 27 octobre à Oxford House Cafe, Bethnal Green, Londres E2 6HG


Chili 50 : unir art, solidarité et résistance

Pour marquer le renversement violent du gouvernement de Salvador Allende par un coup d’État militaire en 1973, le centre du cinéma et de l’art Four Corners organise une exposition spéciale

Chili 50 explore comment l’art politique a été utilisé pour maintenir la solidarité face à l’incarcération, à la torture et à l’exil.

Une partie de l’exposition sera la reprise de l’exposition de Peter Kennard de 1978, A Document on Chile.

Il comprendra également des patchwork cousus par des femmes pendant la dictature de Pinochet et des photographies prises par des photographes chiliens de la révolte de 2019.

L’exposition se déroule à partir de :

12-23 septembre à

Galerie des Quatre Coins

121 Roman Rd, Londres E2 0QN.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur tinyurl.com/Chile4corners

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